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BLOG: Une succursale west-flandrienne à l’honneur - Luyckx Izegem

03.03.2023

BLOG: Une succursale west-flandrienne à l’honneur - Luyckx Izegem

Lorsque l’on évoque le nom de Luyckx, on pense spontanément à son siège social à Brecht et peut-être aussi à la filiale de Luyckx basée dans la lointaine Dubaï. Mais les clients de Flandre occidentale savent mieux que quiconque qu’ils peuvent toujours compter sur les collègues d’Izegem. Tous les projecteurs braqués sur la succursale west-flandrienne. Nous avons rencontré (presque) toute l’équipe d’Izegem.

Laurens et Brent sont les techniciens de chantier. Elias, lui, est le tout nouveau gérant de la succursale. Ils forment tous les trois la jeune garde. Il est le successeur d’Eddy « et toujours ready » (rires généraux). C’est ainsi qu’il se présente. Le ton est donné. Eddy vient de prendre sa retraite, tout comme Erik, qui passe le flambeau à Christophe en tant que représentant commercial. Ce dernier n’a malheureusement pas pu être présent pour cette interview. Chantal Luyckx s’est également jointe à nous pour une conversation où deux dialectes juteux se mêlent harmonieusement. Une chouette bande, c’est clair. On le sent tout de suite, ce sont des personnes qui s’apprécient.


Eddy et Erik, vous venez juste de faire vos adieux?

Erik : En effet, j’ai pris ma retraite il y a quelques semaines, en même temps que mon camarade Eddy. Il me manque déjà… Ça ne va pas être facile, Eddy.....

Eddy : Oui, en effet. Tu pars prochainement en voyage et tu ne m’as pas encore demandé de t’accompagner (rires généraux).


Quand avez-vous commencé chez Luyckx ?

Eddy : En 1998. En fait, cela a commencé de façon très particulière. Je travaillais pour une autre entreprise à l’époque. Lors de ma visite au salon du camion, je suis entré en contact avec un représentant de Luyckx. Il m’a demandé si je ne connaissais pas quelqu’un qui voulait devenir gérant de la succursale Luyckx à Izegem. Sur le moment j’ai dit « non », mais j’ai immédiatement ajouté : « peut-être que nous devrions quand même en parler plus tard. » C’est comme ça que tout s’est enchaîné.

Erik : J’ai rejoint l’entreprise deux ans plus tard, en tant que vendeur. À l’époque, je travaillais chez un concurrent. Et j’ai toujours dit : « Je ne changerai jamais de boulot, sauf si Luyckx m’appelle. » C’est donc exactement ce qui s’est passé. Je connaissais aussi la mentalité de l’entreprise, l’ambiance familiale, le service de qualité. Quand quelque chose venait de « chez Luyckx », on savait tout de suite que la qualité était au rendez-vous. Ils jouissaient et jouissent toujours d’une très bonne réputation dans le secteur. Cela m’a vraiment séduit et je ne l’ai jamais regretté une seconde.

Eddy : Moi non plus. La simplicité et l’humilité qui caractérisent cette société, c’est tout à l’honneur de la famille Luyckx. Le fait qu’aucune distinction ne soit faite entre un petit et un grand client est également frappant. J’ai tout de suite adhéré à cette vision.


Pourquoi la succursale d’Izegem a-t-elle été créée ?

Eddy : J’ai toujours été technicien de chantier. Lorsque j’ai effectué les premiers travaux pour Luyckx dans la région, nos clients nous disaient : « Enfin quelqu’un qui parle notre langue » (rires). Et c’était vrai. Cela a immédiatement créé un lien de confiance. Bien entendu, une succursale à Izegem présentait également de nombreux avantages supplémentaires, tels que l’efficacité et un service de meilleure qualité et plus rapide pour les clients.

Chantal : Et, bien sûr, de nombreux clients étaient basés dans cette région : des agriculteurs et surtout des entrepreneurs.

Eddy : Il y avait un réel besoin d’une succursale en Flandre-Occidentale.

Chantal : Absolument, et le moment s’y prêtait parfaitement.


Luyckx Izegem


« On a eu énormément de chance »

Vous étiez tout seul, Eddy?

Eddy : Nous étions deux ! Je prenais la route et Christophe, lui, travaillait comme technicien dans l’atelier. Nous faisions les choses comme si c’était pour nous. Nous étions toujours prêts à intervenir. Même les week-ends, nous étions disponibles : un duo de choc. En fait, je le connaissais depuis longtemps. J’ai même un jour réparé sa mobylette !


En somme, une culture identique à celle du siège de Brecht?

Eddy : Oui, je le pense. Notre philosophie a toujours été : « le client d’abord ».

Chantal : « Remarquable, hein », comme on dit dans le coin. On a eu énormément de chance.


Que faites-vous exactement à Izegem ?

Elias : Nous effectuons tout l’entretien et les réparations des Hitachi, Kubota, Ammann, Kennis et Effer. Il n’y a que les New Holland que nous ne faisons pas. Parfois aussi de nouvelles constructions, alors que l’assemblage se fait exclusivement à Brecht. Nous sommes donc principalement axés sur le service.


Vous êtes beaucoup moins nombreux qu’à Brecht. Cela crée-t-il une dynamique différente ?

Eddy : Oui, absolument. On est presque une petite famille ici…

Erik : Autant vous dire qu’on a beaucoup ri pendant ces 22 années.

Eddy : C’est vrai, il n’y a jamais eu un mot plus haut que l’autre. Dans mon précédent emploi, je travaillais pour un patron qui grognait et aboyait constamment. Je me suis alors résolu à ne jamais faire pareil. Il faut traiter ses collègues avec respect.

Erik : Il y avait effectivement un très grand respect mutuel. Nous étions toujours là l’un pour l’autre.

Chantal : Oui, et un autre aspect à souligner aussi : vous n’avez pas hésité à partager vos connaissances. Au contraire, vous étiez heureux de partager votre expérience avec la nouvelle génération.

Laurens : Absolument. Dès mon premier jour ici, j’ai remarqué la bonne ambiance. Si je ne savais pas quelque chose, je pouvais toujours me tourner vers Eddy. Même lorsque j’étais sur la route, je pouvais toujours l’appeler si je ne parvenais pas à résoudre un problème seul.C’est un véritable puits de science et d’expériences.


Comment as-tu débuté ici, Laurens ?

Laurens : J’ai effectué mon stage ici. Ça a commencé de manière assez particulière en fait. Nous avions un Kubota à la maison dont une pompe était cassée. Je l’ai alors apporté chez Luyckx et ils ne m’ont plus lâché pour ainsi dire. Ils cherchaient des stagiaires et ça m’a attiré. J’ai passé un peu de temps ici, et puis Eddy m’a fait débuter. Un entretien avec Chantal a suivi et puis on peut dire que j’étais lancé. Il y a vraiment eu un clic.

Eddy : J’ai immédiatement su que c’était un élément à garder.

Chantal : Je me souviens aussi que Laurens était toujours souriant. Je ne l’ai jamais vu d’une autre façon non plus. Vraiment quelqu’un d’ultra positif.


Et toi, Brent?

Brent : Un peu de la même façon. Tout a commencé par un job de vacances. Après quoi j’ai pu rester. En fait, je voulais être grutier depuis mon plus jeune âge, mais les choses se sont passées différemment. J’ai étudié l’électromécanique et je me suis retrouvé dans le génie plutôt que dans la construction. Je ne manœuvre donc pas de grues, mais je les démonte.


« De grandes responsabilités »

Elias, tu es depuis quelques semaines gérant de la succursale. Pourtant, tu es encore relativement jeune. Comment cela s’est-il passé ?

Elias : J’ai aussi étudié l’électromécanique. Je suis ensuite allé travailler dans l’entreprise de jardinage et de machines de construction de mes parents. On peut donc dire que j’ai véritablement été élevé dans ce milieu. Nos pelles Hitachi venaient de chez Luyckx. C’est comme ça qu’on a appris à se connaître.

Elias


Tu vas maintenant suivre les traces d’Eddy. C’est une grande responsabilité à assumer, n’est-ce pas ?

Elias : Oui, en effet, il ne faut pas le sous-estimer. Beaucoup de responsabilités. J’ai encore beaucoup à apprendre, mais je suis très bien guidé. C’est agréable de voir que Luyckx me fasse autant confiance. On communique toujours beaucoup avec Brecht. On échange beaucoup et j’ai aussi Laurens et Brent à mes côtés qui me soutiennent bien. L’objectif principal est toujours de satisfaire le client. Tout le monde pense comme ça ici. C’était déjà le cas lorsque nous étions nous-mêmes encore clients de Luyckx. Si nous demandions quelque chose, ce n’était jamais impossible. Le service doit être de premier ordre ici, et c’est aussi comme ça que je vois les choses.

Laurens : Elias est vraiment top.

Chantal : C’est vrai, Elias attache également une grande importance à ces valeurs. Partout où nous sommes, l’objectif principal est de garantir la satisfaction de nos clients. C’est pour cela que nous avons notamment prévu de rénover Luyckx Izegem.


Comment était Eddy en tant que gérant de succursale ?

Elias : J’ai beaucoup appris de lui.

Laurens : Il est très sociable et toujours en train de plaisanter.

Elias : Et il est aussi toujours d’un calme imperturbable, même dans les moments de stress.

Laurens : Et il aime manger. Ou parler de nourriture (hilarité). De nourriture saine et fraîche !


Quel était ton secret, Eddy ?

Eddy : Je ne sais pas, pas de grands secrets je dirais. J’ai toujours dit respectueusement ce que je pensais. En allant toujours droit au but. Et en restant au service du client.

Erik : Il n’a jamais rien imposé. Tout s’est toujours fait d’un commun accord, en concertation. Jamais imposer d’obligations, mais toujours demander aux collègues si c’était possible. Il n’y a jamais eu un mot plus haut que l’autre non plus, et ça c’est tout à l’honneur d’Eddy. Nous avons beaucoup blagué et nous nous sommes beaucoup amusés. De beaux moments.


Eddy dans ses premières années


De quoi es-tu le plus fier, Erik ?

Erik : Qu’après toutes ces années, toutes les portes soient restées ouvertes pour moi. Qu’aucun client ne soit reparti avec un mauvais sentiment. Personnellement, je trouve cela très important.

Erik in zijn beginjaren


N’avez-vous pas parfois l’impression d’être le parent pauvre de l’entreprise ?

Elias : Bien sûr, nous sommes physiquement beaucoup moins nombreux, mais nous sommes très bien soutenus et impliqués dans l’entreprise. Il y a beaucoup d’échanges de connaissances et nous venons régulièrement à Brecht pour des formations ou lorsqu’un nouveau modèle sort, par exemple.

Chantal : Et quand il y a une fête ! (rires)


À Brecht, l’entreprise a fait peau neuve, il y aura aussi un tout nouveau bâtiment. Bientôt, ce sera votre tour. Attendez-vous cela avec impatience ?

Eddy : Et dire que je viens de prendre ma retraite ! (Rire général)

Elias : Nous allons avoir un nouveau pont roulant, c’est ce que j’attends avec le plus d’impatience. Nous allons pouvoir travailler encore plus confortablement. Oui, ça m’enthousiasme vraiment.

Chantal : Les locaux actuels seront entièrement rénovés et agrandis. Plus d’ateliers, de nouveaux collègues, de meilleures installations, de nouveaux outils… Cela nous permettra de continuer à répondre aux besoins des clients.


« Nous parlons la même langue »

La mentalité est-elle la même à Brecht (Campine) et à Izegem (Flandre-Occidentale) ?

Erik : Heum, comment dire ? Nous parlons la même langue.

Eddy : Nous sommes vraiment complémentaires. L’état d’esprit est le même. On ne le dirait peut-être pas quand on nous entend, mais les Ouest-Flamands et les Campinois ne sont pas si différents que ça, vous savez.

Chantal : Je pense que nous avons en commun d’être terre-à-terre et de travailler dur. Je dois être honnête, en termes de communication, ce n’était pas facile au début. Ils appellent des sandwiches (boterhammen) des « struts », par exemple (rires).

Elias : On remarque que certains clients préfèrent nous appeler plutôt que le siège. Il est certain que l’ancrage local est un atout important.


À la jeune garde : pourquoi avoir choisi Luyckx ?

Elias : J’ai toujours été un féru de machines. J’y touche littéralement depuis que je sais marcher. Quand je rentrais de l’école, je jetais mon cartable dans un coin et j’allais aider dans la remise. Travailler chez Luyckx, c’est donc le rêve pour moi.

Erik : Et il a aussi quelque chose d’intéressant dans une armoire chez lui…

Elias : Dans des armoires, tu veux dire ! Des armoires remplies de modèles miniatures de machines. Oui, il doit y avoir du pétrole à la place du sang dans mes veines, je pense.

Brent : J’ai ça dans le sang depuis l’enfance aussi. Je me suis toujours senti très bien ici pendant mon job de vacances. À mon stage, par contre, les gens me traitaient avec une certaine supériorité, mais ici, à Luyckx, ce n’était pas du tout le cas. L’atmosphère était parfaite ici.

Laurens : Même chose en ce qui me concerne. On reçoit ici par ailleurs beaucoup d’opportunités et de responsabilités.


Un scénario de rêve

Aux retraités : est-ce que ça va vous manquer ?

Erik : L’atmosphère certainement, mais je commençais à prendre de l’âge et je sentais qu’il était temps d’arrêter. En plus de cela, l’évolution dans le monde des machines est extrêmement rapide. Je pense qu’il est temps de passer le flambeau à la prochaine génération. J’ai passé les trois derniers mois à immerger Christophe dans le métier de vendeur. J’ai vraiment apprécié cela, je dois dire. Je suis satisfait qu’il poursuive mon travail. Il est vraiment la bonne personne pour ce travail.

Eddy : Tout à fait. Il a la bonne attitude et il est apprécié des clients. Il est toujours très bien reçu. Et Elias va également très bien se débrouiller en tant que nouveau gérant de la succursale. Il a vraiment la fibre en lui.

Erik : Brent et Laurens peuvent par ailleurs toujours s’appuyer sur le bagage technique de Christophe qui a auparavant toujours été technicien de chantier et dispose d’une énorme d’expérience. C’est un luxe.

Eddy : En fait, c’est vraiment une transition parfaite.

Erik : Pour l’avenir de Luyckx Izegem, on n’aurait pas pu espérer un meilleur scénario. Quel sentiment agréable !


Erik, Brent et Eddy


Et maintenant ? Que vas-tu faire de tout ce temps libre ?

Erik : Dimanche, je pars six semaines à Ténérife !

Eddy : Je suis en train de rénover une maison. Donc je vais sans doute encore souvent pointer le bout de mon nez ici.

Laurens : Tu seras toujours le bienvenu ! Ça va quand même être bizarre sans. Mais nous pouvons toujours appeler Eddy et Erik en cas de besoin.

Erik et Eddy : C’est vrai ! Avec grand plaisir.


Comment se présente l’avenir de Luyckx Izegem ?

Laurens : Poursuivre ce qui a été entamé.

Erik : Tout se passera à merveille. Nous laissons derrière nous une équipe jeune et dynamique qui est prête pour cette belle aventure.

Elias : Let’s go ! Pourvu que nous puissions encore nous renforcer en Flandre occidentale. Et que nous devenions plus grands que Brecht hein ! (rires)

Chantal : Nous allons déjà commencer par agrandir et à rénover les locaux, ce qui constitue un pas dans la bonne direction, n’est-ce pas ?

L'équipe Izegem

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