01.12.2022
Sam : Nous déchargeons les clients de tout ce qui a trait aux systèmes de guidage pour travaux d’excavation et aux systèmes de guidage de pelles.
Sam : Avec un système de guidage pour travaux d’excavation, le machiniste voit sur son écran une modélisation 3D des plans. Il voit ce qui doit être excavé ou surélevé et à quel endroit. Bien entendu, c’est le machiniste qui fait office de lien entre ce système et la machine elle-même.
Quand on parle de système automatique, cela signifie que le grutier n’a plus qu’à bouger son manche de pilotage. La flèche et l’inclinaison du godet sont alors contrôlées par le système. Pour un bulldozer, l’inclinaison et la hauteur de la lame sont toutes deux contrôlées. Dans ce cas, le machiniste n’a qu’à avancer et reculer.
Un système de guidage pour travaux d’excavation dans la cabine.
Sam : C’est vrai, mais il ne faut pas sous-estimer ce travail. Vous devez toujours bien comprendre comment interpréter chaque situation sur le chantier, comment régler la machine en conséquence et savoir où elle doit pousser l’excédent de matériaux. Il y a beaucoup de choses à faire. Il est bien sûr indéniable que le machiniste bénéficie, grâce à notre système, d’un degré de confort beaucoup plus élevé et qu’il peut achever son travail beaucoup plus précisément et plus rapidement. Plus besoin d’avoir un plan enroulé à portée de main dans sa cabine (rires). Sans notre système, la pente et la hauteur devraient également en permanence être ajustées manuellement. Sans oublier que dans le passé, une personne supplémentaire était souvent présente pour donner des indications et effectuer des vérifications. Notre système prend entièrement en charge toutes ces tâches, ce qui rend le travail plus sûr !
Sam : On peut le dire, oui. Bien sûr, beaucoup dépend de l’utilisation de la grue ou du bulldozer. Une pelle de manutention n’a pas besoin d’être équipée de cette technologie. Nous rendons « intelligentes » les machines qui soulèvent, creusent, nivellent, entre autres… La chose la plus importante, bien sûr, est que l’investissement dans une machine rapporte au client un rendement maximal. En d’autres termes, l’objectif est de rendre la machine plus rentable que si elle n’était pas équipée de système de guidage. Voilà l’enjeu.
Sam : Eh bien, le dénominateur commun est toujours la 3D. Vous avez une position, les coordonnées X — Y puis un Z, la hauteur. On obtient la 3D en utilisant 2 techniques : via le GPS ou via une station totale. Le plus souvent, on utilise le GPS, c’est le plan A en quelque sorte. Mais malheureusement, le GPS a aussi ses limites. La technologie GPS ne fonctionne pas dans un bâtiment par exemple. En raison d’un manque de réception du signal GPS. Et à côté d’un haut mur, sous des arbres… la réception est souvent mauvaise. De plus, le système doit être capable de capter le signal de correction GPS sans interruption, au risque de voir la précision disparaître. L’alternative est de travailler avec une station totale. Celle-ci établit une connexion optique, de sorte que vous n’avez aucun problème de réception. C’est en fait le plan B. En même temps, c’est aussi la solution la plus coûteuse. La mise en place de la station totale nécessite également davantage de connaissances méthodiques. Maintenant, la plupart du temps, le système GPS suffit. Ce n’est que dans un nombre limité de cas que nous nous tournons vers la station totale.
Sam : Honnêtement… Je le suis (rires). Est-ce indispensable comme approche ? Oui, mais sans exagérer. Pour installer et ajuster le système, c’est bien sûr nécessaire, mais une fois calibrée, c’est la machine qui fait le boulot de précision (rires).
Sam : Ce n’est franchement pas très difficile. Nous prenons nos clients par la main dès le départ. Une partie importante de notre service consiste à assurer la formation et à suivre de près nos clients dans les premiers jours et semaines suivant la mise en service de leur machine. Nous conseillons, installons, mesurons et étalonnons. Nous expliquons ce processus en détail. Nous parlons également le même langage que les machinistes. Et on remarque qu’une fois qu’ils sont familiarisés avec le nouveau système, ils deviennent vraiment fans (rires). Je reçois régulièrement des photos de machines en action avec un conducteur aux anges. Et là on se dit que c’est pour ça qu’on fait ce travail.
L'équipe est heureuse d'offrir une formation aux clients.
Sam : Disons que nous ne voulons pas que nos clients aient à faire appel à un service clientèle anonyme, mais qu’ils soient aidés par la même personne qui leur a dispensé la formation. De cette façon, on peut s’assurer qu’il ou elle connaisse parfaitement le parcours du client.
Sam : Nous continuons bien sûr à mettre l’accent sur notre service après-vente par la suite. L’idée reste toujours de décharger le client de manière optimale et de l’aider le plus rapidement possible en cas de problème, afin que la machine concernée reste le moins possible à l’arrêt.
Sam : Absolument. Quand je vois la vitesse à laquelle les choses ont avancé ces 4 dernières années, c’est vraiment incroyable. Les capteurs sont de plus en plus rapides, les interfaces graphiques sont de plus en plus belles et détaillées, les outils de communication sont de plus en plus conviviaux et permettent par exemple de gérer et surveiller l’ensemble d’une flotte depuis un bureau par exemple. On est face à une évolution constante et nous suivons ces développements de près.
Sam : Sans aucun doute notre approche « guichet unique ». Là où la configuration d’un système constitue le point final chez de nombreux distributeurs, chez nous, il s’agit justement du point de départ. C’est le début d’une relation à long terme avec nos clients et leurs machinistes. Nous veillons alors à ce que l’investissement réalisé soit rentabilisé. Nous le faisons avec un dévouement total et une grande expertise du domaine. Bref, une prise en charge complète pour le client. De plus, nous disposons dans nos entrepôts d’un stock important de tous les composants existants du système. Nous joignons ainsi l’acte à la parole. S’il y a un problème, nous nous engageons à le résoudre. J’ai l’impression d’entendre parler Jos Luyckx (rires).
Grâce à notre étroite collaboration avec le département d’ingénierie de Luyckx, nous avons développé, entre autres, des châssis résistants à la mer installés sur des grues utilisées pour le dragage. Cela conduit à une forte diminution des problèmes de guidage.
Cette grue était utilisée pour des travaux de dragage.
Au cours des quatre dernières années, nous avons conçu avec eux des dizaines de supports, d’étriers, de supports d’antenne et d’autres pièces pour différentes machines produites par Luyckx. Nous les vendons également à d’autres revendeurs. De ce fait, nous n’avons pas à construire des supports sur place lors d’une installation, ce qui nous permet de consacrer plus de temps, par exemple, à un routage optimal des câbles.
Nous sommes également très attachés à l’aspect sécurité. Pour cela, nous proposons des kits permettant aux machinistes d’atteindre en toute sécurité les antennes ou un prisme au sommet du mât sur la lame d’un bulldozer. Pour autant que je sache, nous sommes actuellement le seul acteur sur le marché à proposer cela de manière standard.
Sam : En effet. Nous sommes une société sœur de MEC (Middle East Crane). Nous occupons le même bâtiment. Le service après-vente est peut-être encore plus important au Moyen-Orient. Nous ne plaçons nos systèmes que sur de très grosses machines, principalement utilisées pour le dragage. Très souvent, elles se trouvent sur des pontons sur l’eau. Si une machine s’arrête, cela impacte immédiatement les autres équipes, créant un effet boule de neige. Cela devient donc très vite très coûteux en termes de temps.
C’est pourquoi nous construisons les machines de manière à ce que tous les capteurs et le câblage soient protégés contre l’eau, les chocs… Et si quelque chose devait arriver, nous sommes organisés de manière à pouvoir remplacer rapidement les capteurs et/ou les câbles.
Une niveleuse avec système automatique.
Fraisage 3D.
Sam : Oui, une fois par mois, et j’y passe en moyenne une semaine. Je suis la plupart des travaux d’installation.
Sam : Je pense qu’on va beaucoup plus évoluer vers un modèle de service, car le constructeur va de plus en plus fournir les machines toutes faites, c’est-à-dire équipées d’un système. L’inconvénient est que les composants seront alors souvent intégrés dans la machine et donc difficiles à démonter.
L’avantage de notre système après-vente est que nous pouvons aisément démonter et remonter ces systèmes de guidage sur plusieurs machines. Nous pouvons facilement remonter ce que nous avons installé nous-mêmes. La durée de vie du système est souvent plus longue que le temps qui s’écoule avant qu’un client ne remplace une machine. Inutile de vous dire que c’est un modèle intéressant. C’est un argument de poids par rapport à une machine intégrée où tout est imbriqué. En bref, nous prenons la responsabilité de garantir que le système puisse être monté de manière flexible et que la machine reste toujours opérationnelle. Autant dire que c’est extrêmement rassurant pour nos clients.
certainement un jour son apparition dans le monde des machines, mais on ne sait pas encore exactement quand.
Sam : Équiper des machines aussi imposantes et lourdes avec de la technologie et voir ensuite que l’on parvient à faire fonctionner toute cette force brute de manière si précise est très satisfaisant. Nous apportons en fait une paire d’yeux supplémentaires au machiniste, ce qui rend son travail plus efficace et plus sûr. Comme je l’ai dit, nous recevons beaucoup d’appréciation pour cela. C’est évidemment très agréable.
Et au-delà des défis techniques, ce que j’aime aussi dans mon métier, c’est l’ambiance familiale unique qui règne ici. L’idée de travailler dur sans s’en rendre compte. Le respect réciproque, la disponibilité, la collégialité… Et puis, ce qui est aussi agréable ici, c’est que les choses avancent. Une fois qu’une décision a été prise, on passe immédiatement à l’action ! L’esprit Luyckx quoi ! (des rires)
Sam Van Campenhout, directeur général d'Ultimated.